Individuellement, Lucie et Florian s’expriment par la musique, l’écriture, le dessin et la photographie. En couple, ils s’explorent grâce à la musique improvisée. Ils sont venus abreuver le festival du Printemps des Poètes 2019 au château de Solliès-Pont de leur inventivité spontanée. Ensemble, ils forment un duo authentique, le Selvati’k.
La communication intuitive est un langage qu’ils partagent en écho musical et poétique. A la source, un univers commun tout en subtilité. Pour eux, la poésie est presque indicible, on s’en approche par les sens. L’humilité et la simplicité qu’ils dégagent sont belles à voir, on se sent bien en leur présence. Leurs personnalités bienveillantes sont ouvertes à l’autre et à l’écoute du cosmos.
Lucie Rocheteau’LL, toute empreinte de poésie dans le regard qu’elle pose sur le monde et dans les mots qu’elle laisse éclore au gré des conversations avec le naturel qui l’habite sans équivoque, EST la poésie qu’elle dit, la musique qu’elle joue, l’art qu’elle fait de ses mains.
Elle rechigne à définir les choses, elle les ressent, elle les vit. Elle écoute « les sons qui naissent dans le silence ». Son chant est une envolée, celle d’un oiseau qui déploie grand ses ailes pour atteindre les hauteurs, au-delà des nuages et des vents, toujours plus haut…
Ayant longtemps étudié le chant lyrique au conservatoire de Toulon, elle s’est révélée à sa créativité en participant au Festival Mantra’Fest et au Fenouil à Vapeur à Avignon où elle a découvert la liberté de l’écoute de soi et de l’Ailleurs en musique. Etudiante en master II d’art et de culture à la Garde, elle écrit son mémoire sur un poète argentin du nom de Roberto Juarroz dont la perception vient toucher l’unité des mystiques. « Il me permet de me construire », dit-elle. La poésie et la musique sont, elle ajoute simplement, sa thérapie.
Florian Daublebsky, lui, se définirait peut-être comme un enthousiaste en apprentissage de la vie par la sensorialité. Il aime à transformer ses propres expériences par la poésie – « l’écho de la magie de la vie » – tel un alchimiste. Il a formé son premier groupe de musique à 14 ans. Ecrire, composer et « réveiller la voix » a tout changé pour lui. Depuis, autodidacte, il n’a cessé de se recréer au fil des envies. Il joue plusieurs instruments et a quelques albums à son actif. Autrichien et Belge d’origine, ses pas l’ont porté jusqu’au Mexique, à Prague, à Paris, à Tours, au Sénégal… et enfin à Hyères, où il a rencontré Lucie. Son cheminement personnel, il l’expérimente par la musique instrumentale et une série de compositions assemblées sous ce nom : Dao & the Migrating Songbook. Sa musique et sa voix chaude vous emmènent, mais seulement si vous le voulez, sans forcer. Simplement, chaleureusement. Au coin du feu, sur une plage, en voyage avec le sac à dos… ses chansons s’emportent partout et se partagent où que l’on soit.
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